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VALENTINES


Tu vas tous les foutre à la porte ;
Mais, en assurant leurs vieux jours ;
Jusqu’à l’heure où le char emporte,
La dernière… retraite… morte,
Et laisse faire les amours.

Ce sont tes pieds ? Chacun y pisse.
Honneur aux pieds estropiés !
Mais les tiens ! tu sais où ça glisse !
Donc… mon beau Préfet de Police,
Laisse-moi… te laver les pieds…

Assieds-toi ; jette au feu ta honte,
Au vent tous tes affreux papiers !
Fais remplir un bassin en fonte ;
Comme les pieds des douze, compte…
Laisse-moi… te laver les pieds…

Tes pieds aussi noirs que la suie,
Comme moi-même je les eus,
Baignant dans les eaux de sa pluie,
Et souffre que je les essuie
Avec le linge de JÉSUS.