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Que triste tombe un soir de novembre !
La Bougie rayonne dans la chambre.

Je rêve, et mon cœur n’y est pour rien :
Vraiment, ah vraiment, ce n’est pas bien.

Ni joie autour de nous, ni souffrance ;
Sur le front pas l’aile d’une Espérance !

Suis-je mort ? je n’entends ni ne vois.
Nul écho de la plus charmante voix.

La flamme s’allonge, et tremblotte.
Dans la chambre un novembre triste flotte.

Qui donc crois-je entendre par instants ?
Dans la mer imaginaire que j’entends,

C’est, voyez-vous, mon âme esseulée
Qui, ce soir, - novembre gronde - est ensablée !