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et non pas ce que vous feraient faire des causes antécédentes, auxquelles il faudrait nécessairement obéir, où qu’elles pussent conduire. Ce n’est pas tout ; nous nous appliquerons à la vertu, assurés que nous serons qu’il dépend de nous de devenir meilleurs ou pires. On n’est uniquement maître, en effet, que de ce qu’on a aussi le pouvoir de ne pas faire. En un mot, que nous ne devions paraître accomplir raisonnablement tous les autres actes de la vie, qu’autant que nous en assignerons les causes conformément à la doctrine d’Aristote, c’est là ce que j’ai essayé de vous montrer par tout ce discours.