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Chapitre XXXIII

Allons jusqu’au bout de la pensée de nos adversaires. Ils s’adressent à ceux qui ne croient pas que maintenir l’action des animaux qui vient de l’appétit, ce soit maintenir aussi le libre pouvoir de l’homme, parce que, suivant eux, tout ce qui vient de l’appétit n’est pas au pouvoir des êtres chez qui agit l’appétit. Nos adversaires demandent donc s’il n’y a pas quelque opération qui soit en notre pouvoir. Comme on ne le nie point, ils demandent ensuite si, parmi les opérations, les unes ne semblent pas procéder de l’appétit et les autres ne pas procéder de l’appétit. Lorsqu’on le leur a accordé, ils observent qu’aucune des opérations qui ne procèdent pas de l’