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du Libertinage.

on ſe ſépara enfin, au bout de trois grandes heures, chacun ſe flattant d’avoir remporté la victoire. Le hazard fit retrouver quelques jours après, Monſieur Lucas à côté du Pyrronien. Il faiſoit un étalage de ſes doutes. Quoi, Monſieur, s’écria Lucas, vous êtes encore Pyrronien ; je ne vous ai pas fait changer d’avis ! Quoi, s’écria celui-ci, vous êtes encore le même, vous n’avez pas goûté mes raiſons ! Je vous demande excuſe, je croyois vous avoir perſuadé de la vérité de ce que je vous ai dit.


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