Page:Nougaret - Lucette, ou les Progrès du libertinage, 1765-1766.djvu/428

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
72
Les Progrès

ſuprême. Rien de plus charmant que ſon joli minois. Ses deux grands yeux bleus font voir ſans ceſſe le Paradis ouvert. Une tendre langueur, répandue ſur ſon viſage, ſe mêle agréablement avec un air ſpirituel. Elle a cet embonpoint qui pare la beauté. Ce que l’on entrevoit à travers ſon mouchoir, laiſſe imaginer mille choſes que l’œil ne peut pénétrer. Sa taille un peu ronde, fait naître l’envie de la preſſer. Sa main donne un nouveau prix à ce qu’elle préſente ; qui pourroit ne pas acheter ce qui vient d’une ſi belle main ? Qu’on juge combien Monſieur Lucas étoit heureux. Il jouiſſoit d’un bonheur après lequel ſoupiroit tout Paris. Pourquoi étoit-il plus