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PRÉFACE.

le meilleur y a reſté ; ſi l’on le juge déteſtable, je ſoutiendrai qu’on n’y a laiſſé que le mauvais. Ainſi, j’ai de grandes obligations à mon ſévère Cenſeur ; il m’a fourni le moyen de prétendre toujours que j’ai produit une merveille ; je ſuis sûr de fermer la bouche à la critique. Il faut avouer pourtant, qu’il eſt bien dur, bien triſte, de voir mutiler ſes pauvres enfans. Que la petite vanité d’un Auteur ſouffre alors ! Chaque ligne qu’on lui raye, eſt un coup de poignard qui lui perce le cœur ; il ſemble qu’on