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PRÉFACE.

prodiges auſſi ſinguliers, que ceux qu’ils daignent lire. On repréſente un monde, & des Êtres inconnus. Ne vaut-il pas mieux dépeindre ſon ſiécle, & des perſonnages que l’on peut rencontrer ? Il me ſemble que le plaiſir du Lecteur doit en être plus vif ; il ſourit alors à des tableaux naïfs de nos mœurs ; & n’a point la honte de s’occuper de Contes-bleux. Cléveland eſt très-beau, ſans doute ; mais peut-on s’intéreſſer à des malheurs, à des ſituations incroyables, & qu’on eſt certain de ne jamais éprouver ?