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PRÉFACE.

de ne pas mettre aſſez d’avantures, aſſez de merveilleux dans mes Romans. On n’y trouve, dit-on, que ce que l’on voit tous les jours dans le monde ; que ce que l’on ſçait, pour ainſi-dire, par cœur. Il me paroît que cette critique fait mon éloge. J’ai l’imagination auſſi romaneſque que d’autres, je le démontrerai peut-être un jour. Mais que diſent ces Livres, remplis de choſes incroyables ? Qui peut s’en amuſer ? Des gens amoureux de chimeres, & qui, s’ils prenoient un grain d’Opium, verroient, en dormant, des