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PRÉFACE.

J’ai à me louer du Public, parce que mon Livre s’eſt bien vendu ; mais mon Libraire y a ſeul trouvé ſon compte ; je n’en ſuis pas plus heureux. Beaucoup de perſonnes ont cru que je n’avois écrit que pour le plaiſir de compoſer un Ouvrage dangereux aux mœurs. Je proteſte ici, qu’elles ſe ſont bien trompées ; elles ne m’ont ſans doute jugé que ſur le titre. Si on avoit lu mon Livre, non comme un Roman frivole, mais comme un Ouvrage qui renfermoit quelque apparence d’utilité, on auroit vu que je