Page:Nougaret - Lucette, ou les Progrès du libertinage, 1765-1766.djvu/195

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
17
du Libertinage.

jours. Je bégayai un remerciment ; ſes yeux s’animerent, elle me prit la main, des mots entrecoupés, ſon trouble, ſon ſilence, m’apprirent que tout m’étoit permis ; l’on encouragea mes attaques timides, & je comblai les deſirs de la Comteſſe.

» Me voilà donc enrichi par les dons de deux femmes qui m’adorent. Je ſuis au rang de ces mortels heureux à qui l’on prodigue non-ſeulement les faveurs les plus délicieuſes ; mais à qui l’on rend la fortune favorable, & qu’on entretient dans l’aiſance : ils jouiſſent d’un bonheur qu’on ne ſçauroit trop envier, & d’une partie duquel tant de gens ſe contenteroient ».

Notre héroïne prit part à la deſ-