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PRÉFACE.

aux Libraires, s’il paroît quelque choſe de nouveau, ils ne manqueront pas de préſenter mon Livre, qu’on achetera peut-être : au reſte, je dois m’attendre qu’il ſera bien critiqué, ſoit par ceux qui l’auront lu, ou qui n’en connoîtront que le titre. Il eſt aſſez de gens qui diſent leur ſentiment ſur un Ouvrage, & qui n’en ont vu que le frontiſpice, ou quelques pages.

Je dois avertir que mon Roman n’eſt pas tout-à-fait dans le goût François : ils ne ſont remplis que d’un amour langoureux ; des tendres fadeurs d’une Belle conſtante ou légère : on y voit un amant prêt à ſouffrir le martyre pour les