Page:Notions de Logique.djvu/64

Cette page a été validée par deux contributeurs.

trompons sur la nature des penchants que nous affectionnons, et il est difficile de s’éclairer complètement sur cette matière.

Le meilleur moyen d’y parvenir est d’examiner soigneusement ce en quoi nous mettons notre jouissance et le repos de notre volonté : si c’est dans la mauvaise délectation des plaisirs défendus, des honneurs et des richesses, nous sommes vicieux ; si c’est dans les exercices de la vertu, indépendamment de la peine ou du plaisir sensible que nous y rencontrons, nous sommes vertueux.

Pourvu qu’il plaise à Dieu, l’homme vertueux est content d’embrasser le travail, la pénitence, la dévotion, l’humilité, la résignation ; il y trouve son repos, et son centre.


§ VI.


Différences dans la conduite des hommes.


RÈGLE À SUIVRE.


Notre entendement n’adopte jamais que ce qui est vrai, ou ce qui lui paraît vrai. De même la volonté se porte toujours vers le bien, ou vers ce qui paraît un bien.

Le motif qui nous fait agir, ou nous arrête, peut se traduire en un syllogisme, ou