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Dames de la Retraite, qui occupe l’ancien couvent des Dames-Budes.

Rue Saint-Louis.

(Canton Nord-Ouest. Du côté des numéros impairs, depuis la place Sainte-Anne jusqu’à la rue des Innocents, Paroisse Saint-Aubin. De la rue des Innocents au carrefour Jouault, Paroisse Saint-Étienne. Du côté des numéros pairs, de 2 à 10, Paroisse Saint-Aubin ; depuis le no  12, Paroisse Saint-Étienne.)

Elle commence près de l’église Saint-Aubin et descend parallèlement à la place des Lices jusqu’au carrefour Jouault.

En 1619, les religieux Minimes fondèrent à Rennes un couvent et une église ; la rue où ils s’établirent prit dès lors le nom de saint Louis, auquel leur église était dédiée.

L’église Saint-Louis des Minimes devint pour ainsi dire l’église officielle de la Communauté de Ville qui, en 1659, décida que ses membres y seraient inhumés aux frais de la ville. C’est là aussi qu’à partir de 1681 eurent lieu les services célébrés pour les membres de la municipalité qui, en 1716, y firent construire une chapelle et un enfeu à son usage exclusif.

A la Révolution, l’église et le couvent des Minimes furent démolis, et sur leur emplacement, s’éleva plus tard la maison religieuse des Dames de Saint-Thomas de Villeneuve.

En 1793, lorsqu’on apprit à Rennes l’assassinat du conventionnel Le Pelletier de Saint-Fargeau, la municipalité donna à la rue Saint-Louis le nom de rue Le Pelletier.

Au no  12 de la rue Saint-Louis se trouve l’hôpital militaire qui s’établit, à l’époque de la Révolution, dans le vaste bâtiment précédemment occupé par le séminaire diocésain.

Rue Saint-Malo.

(Canton Nord-Ouest. Paroisse Saint-Aubin.)

Elle part de l’église Saint-Aubin et se termine à la rencontre de la ruelle Saint-Martin, près du pont de ce nom.

Elle s’appelait autrefois rue Haute, à cause de sa situation, et par opposition à la rue Basse qui lui parallèle et qui longe la rivière d’Ille.