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Galeries Méret.

(Canton Nord-Est. Paroisse Saint-Germain.)

Ces galeries, qui servent de promenoir autour du Théâtre, datent de 1832.

Elles ont été bâties, ainsi que les deux maisons qui confinent à la salle de spectacle, au nord et au sud, par un M. Méret qui avait acquis ces terrains de la ville. Son nom est resté aux galeries, bien que cette dénomination, consacrée seulement par l’usage, n’ait jamais été l’objet d’une décision officielle.

Rue de la Monnaie.

(Canton Nord-Ouest. Les numéros impairs, Paroisse Saint-Sauveur ; les numéros pairs, Paroisse Saint-Étienne.)

Ainsi appelée à cause de l’Hôtel des Monnaies qui existait dans cette rue de 1732 à 1774, époque à laquelle il fut supprimé par édit royal, et qui était situé à l’endroit qu’occupe actuellement l’hôtel de France.

La partie de la rue de la Monnaie actuelle qui va de l’entrée de la rue Saint-Guillaume à la place Saint-Pierre était, avant l’incendie de 1720, dénommée rue de la Cordonnerie, parce qu’elle était habitée en grande partie par la corporation des cordonniers.

Ce même tronçon a porté aussi, au XVIIIe siècle, le nom de rue de l’Évêché ; la résidence épiscopale était, en effet, située sur le bord de cette voie publique, entre la rue Saint-Guillaume et l’église Saint-Pierre.

On remarque, au no  26, l’ancien hôtel de la Commission intermédiaire des États de Bretagne, dans lequel est installée l’École d’Artillerie depuis 1798.

C’est aussi sur le bord de cette rue que se trouve l’église métropolitaine, Saint-Pierre.

La rue de la Monnaie, qui commence au carrefour formé par les rues de Toulouse, de Clisson et Rallier, se termine à la place de la Croix de la Mission.