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de la Moussaye, ainsi appelée parce qu’elle aboutissait à la rue d’Antrain près de l’ancien hôtel de la Moussaye, qui existe encore aujourd’hui. Un des membres de la famille de la Moussaye fut nommé capitaine-gouverneur de Rennes en 1654, mais, sur les instances du clergé, ses lettres de nomination ne furent point enregistrées au Parlement, parce qu’il appartenait à la religion réformée.

Boulevard de la Liberté.

(Canton Sud-Est de l’Avenue de la Gare à la rencontre de la rue Tronjolly. Canton Sud-Ouest depuis ce point jusqu’au boulevard de La Tour d’Auvergne. Paroisse Toussaints, exceptés les numéros impairs situés entre la rue Chicogné et le boulevard de La Tour d’Auvergne, qui appartiennent à la Paroisse Saint-Sauveur.)

Ainsi dénommée, en 1870, après la chute de l’Empire.

Ce boulevard, qui remplaça vers 1860 les vieux fossés et les remparts de la troisième enceinte de la ville, dont il suit exactement la direction depuis l’avenue de la Gare jusqu’à la place de Bretagne, reçut en 1862 le nom de boulevard de l’Impératrice depuis l’avenue de la Gare jusqu’à la rue Tronjolly, et celui de boulevard du Prince Impérial depuis cette dernière rue jusqu’au boulevard de La Tour d’Auvergne, qui s’appelait alors boulevard Napoléon III.

Avant le comblement des fossés on l’appelait promenade des Murs, et on le divisait en trois tronçons, portant les noms de Murs Kergus depuis cette caserne jusqu’à la rue du Champ de Mars ; Murs Toussaints de la rue du Champ de Mars à la rue Tronjolly, et Murs du Champ-Dolent de la rue Tronjolly à l’endroit où les fossés faisaient leur jonction avec la Vilaine, à l’extrémité ouest du quai de Nemours.

Place des Lices.

(Canton Nord-Ouest. Paroisse Saint-Étienne.)

Entre la rue de la Monnaie et la rue Saint-Louis.

Au moyen âge c’était sur cette place qu’était le champ clos, la lice, où avaient lieu les tournois et les fêtes.