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flanquée à son angle nord-est d’une tourelle en encorbellement : c’est l’ancien hôtel de Robien qui était au XVIIIe siècle la somptueuse demeure du président Christophe-Paul de Robien, savant et intelligent collectionneur dont le cabinet d’antiquités et de curiosités fut le premier noyau du Musée archéologique de Rennes.

Rue des Francs-Bourgeois.

(Canton Nord-Est. Paroisse Saint-Germain.)

Elle part de la place Saint-Germain et aboutit à la rue des Violiers, vis-à-vis la rue de Viarmes.

Très anciennement connue sous le nom qu’elle porte encore aujourd’hui, cette rue était vraisemblablement habitée en majeure partie par des gens exempts de certaines redevances, et que l’on appelait encore au XVIIIe siècle les « francs bourgeois. »

En 1792 on lui donna le nom de rue de la Mayenne, parce qu’elle conduisait au port de Viarmes auquel devait aboutir le canal projeté pour réunir la Vilaine à la Mayenne. Ce projet ayant été abandonné, elle ne tarda pas à reprendre son ancienne dénomination de rue des Francs-Bourgeois.

Rue Gambetta.

(Canton Nord-Est. Côté oriental, Paroisse Notre-Dame ; Côté occidental, Paroisse Saint-Germain.)

Nom donné en 1883, par le Conseil municipal, à la rue des Violiers, en mémoire de Léon Gambetta, ancien membre du Gouvernement de la Défense nationale en 1870-71, ancien président de la Chambre des Députés, mort le 31 décembre 1882 (Voyez rue des Violiers).

Avenue de la Gare.

(Canton Sud-Est. Paroisse Toussaints.)

Ainsi nommée parce qu’elle conduit à la Gare du chemin de fer ; son extrémité nord débouche sur le pont Saint-Georges, à deux pas du Palais Universitaire et des Musées.

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