Page:Notices sur les rues de Nantes 1906.djvu/68

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 51 —
Rue Canclaux
Mêmes arrondissement et Paroisse.
De la place du même nom à la rue La Moricière.

Fut également dénommée le 31 décembre 1856.




Rue Neuve-des-Capucins
Cinquième arrondissement. Paroisse Saint-Nicolas.
Du quai de la Fosse, 29, à la rue de l’Héronnière.

La rue s’appela de divers noms : rue de la Croix-Blanche, rue du Bourgneuf, rue Ozanam, et celui qu’elle porte actuellement lui fut donné, le 29 septembre 1830, en souvenir des religieux capucins établis à Nantes en 1568, au Marchix en 1593, puis vers 1629 sur la Fosse, sur l’emplacement du cours de la République. Leur chapelle et leur logis furent remplacés par la rue Piron. On les appelait les Grands Capucins, par opposition au petit couvent de l’Hermitage.

Une pétition de 1749, dans laquelle figure le gardien des grands capucins, réclame la possibilité d’accès de cette rue pour les voitures : dans un autre de 1752, l’aplanissement demandé donne lieu à des protestations des rues voisines, entre autres des habitants « d’une petite ruelle nommée la Héronnière. »




Rue de Carcouet
Premier et cinquième arrondissements. Paroisse de Saint-Similien.
De l’intersection des rues Gabriel-Luneau et de Miséricorde, sur la droite, au boulevard de la Chézine.

Autrefois, la rue avait son origine rue des Herses, c’est en 1901 que l’on modifia son point de départ. Nous trouvons, en 1580, Antoine de Brénézay, seigneur de Carcouet, avocat au siège Présidial de Nantes, 13e maire de la Ville ; en 1693, parmi les Echevins, noble homme Pierre Burot, sieur de Carcouet, ancien juge en chef des marchands, conseiller du Roi ; en 1749, un Burot de Carcouet est cité comme l’un des six Maîtres