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saires la réponse à sa proposition de se rendre, lui et ses vaillants soldats.




Tenue Camus
Sixième arrondissement. Paroisse de Notre-Dame.
De la rue Mondésir prolongée à la rue des Dervallières.

La tenue, du nom du propriétaire du sol, fut vendue par parcelles en 1837. C’était autrefois le terrain de Château-Gaillard (notons en passant que ce nom se rencontre en plusieurs endroits séparés de la ville). On trouve en 1654 (archives départ. G. 22) l’adjudication de la terre du Grand Château Gaillard, qui, en 1792, appartenait à Hippolyte d’Achon, Chevalier, Seigneur de Jaunay.

Il y avait le grand et le petit Château Gaillard, qui tous deux se trouvaient sous le fief de l’archidiaconé de la Mée, lequel comprenait toute la partie située sur la rive droite de l’Erdre et de la Loire, depuis le lieu où l’Erdre s’y joint jusqu’à la mer.

Cette voie privée forme une promenade agréable, heureusement plantée, et ornée de charmants hôtels, dont les jardins descendent d’un côté en pentes fleuries jusqu’aux rives de la Chézine.




Place Canclaux
Sixième arrondissement. Paroisse de Notre-Dame excepté à partir du no 44 jusqu’à la partie gauche de la Ville-en-Bois.
De la rue de Gigant au boulevard Saint-Pern.

Dénommée aussi place de Gigant, la place reçut son nom, le 31 décembre 1856, en souvenir de l’officier général, né à Paris en 1740, mort en 1817, qui commanda à Nantes en 1793, celui « que ses talents et ses vertus ont rendu recommandable », disait Hoche en 1795, au moment où il lui succédait dans son commandement.

La place dont on avait commencé à changer le tracé dès 1867, fut l’objet de travaux plusieurs fois modifiés jusqu’en 1876.