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Le nom de rue des Trois-Pendus se rattachait toujours dans le public, à une légende, demeurée la même, puisque dans une lecture faite en 1850 à la Société archéologique, il est encore question de l’inscription « Intellige priusquam discutias », gravée sur une pierre, et encastrée dans la façade d’une maison de cette rue, laquelle inscription était destinée à perpétuer le souvenir du fait tragique qui se serait passé en ce lieu. (Des malheureux, soupçonnés d’être les coupables avaient été arrêtés à la suite d’un crime commis en cette maison et avaient été exécutés. Leur innocence fut reconnue postérieurement et on avait voulu ainsi en faire constater le bien fondé). Cette pierre, retrouvée au moment où on s’occupait de la réfection du Jardin des Plantes, fut recueillie par M. le Docteur Ecorchard, qui la fit placer sur le mur de la maison actuellement occupée par M. le Directeur du Jardin des Plantes.

Les dissertations sur cet événement n’ont pas cessé, et, dernièrement encore, la question fut réveillée ; des esprits chercheurs ont rapproché la légende de la devise inscrite sur un jeton de 1557 de l’échevin Ymbert Dorléans, marchand, sieur de Beauvoir et de la Grélière. Le doute aura disparu lorsqu’il sera prouvé que notre échevin y avait sa demeure.

Quant au nom actuel de la rue, c’est celui du célèbre voyageur, né à Nantes, le 9 juin 1787, renommé surtout par ses séjours en Égypte, d’où il revint avec de nombreuses collections, en partie demeurées en notre ville, où il est décédé le 1er mai 1869.




Rue Joseph-Caillé
Premier arrondissement. Paroisse de Saint-Similien.
De la place Édouard-Normand à la place Viarmes.

Rue Didienne, rue Cacault, rue Brancas, voilà bien des noms pour cette petite voie qui, en 1903, prit son dernier, en souvenir du sculpteur nantais Caillé Joseph-Michel, né en cette ville le 17 mars 1836, où il mourut le 13 août 1881. Le Musée de Nantes possède de lui plusieurs œuvres remarquées. Dans un document de Police municipale du 10 avril 1754, il est fait mention de la fontaine des Quatre savates, sise aux