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verneur du Château ; plus tard, en 1671, les Pères Jésuites s’y installent malgré les tentatives de refus qu’on leur oppose. L’immeuble fut vendu en 1776, après leur départ.

Le no 13, dit aujourd’hui hôtel Cheguillaume, s’était appelé maison de Châteaubriant, et fut donné à Jean de Proisy, troisième mari de Françoise de Dinan par cette princesse. L’hôtel fut reconstruit, et devint l’Hôtel de la Papotière, du nom d’une propriété de Doulon qui, en 1480, appartenait à Pierre Landais. La Ville en a fait l’acquisition, et y a installé une École régionale de Dessin et des Beaux-Arts. Deux cours existent aux nos 12 et 16.




Rue Mathurin-Brissonneau
Sixième arrondissement. Paroisse de Notre-Dame.
Du quai de la Fosse, no 87, à la rue de la Brasserie.

Ce nom fut donné au prolongement de la rue Blaise en 1899, pour honorer la mémoire du grand industriel Mathurin Brissonneau. Membre de la Commission des Hospices, de la Caisse d’Épargne, de la Chambre de Commerce, conseiller municipal, il exerça les fonctions d’adjoint en 1874, et fut délégué le 8 juillet 1881, dans celles de Maire. Né au Pellerin le 20 juin 1824, Brissonneau mourut le 3 décembre 1897, à Nantes.




Rue Brizeux
Premier arrondissement. Paroisse de Saint-Similien.
De la rue de Bel-Air à la rue Frédureau.

Le passage Sainte-Anne, dénommé par arrêté du 31 décembre 1856, était un passage privatif, fermé de grilles et appartenant à M. Rivet Graslin ; il devint en 1899 rue classée, et pour éviter une confusion avec une rue et une avenue du même nom dans le sixième canton, on le dénomma ainsi en souvenir du doux poëte breton dont on aime à relire les œuvres délicates ; Brizeux Julien-Auguste-Pélage, né à Lorient, le 12 septembre 1803, meurt le 3 mai 1858, dans le Languedoc.