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Rue de Blois
Cinquième arrondissement. Paroisse de Saint-Nicolas.
De la rue J.-J. Rousseau à la rue du Chêne-d’Aron.

La rue a une sortie, fermée par une porte en bois, au no 4 du quai de la Fosse, et que nous trouvons précisée dans un acte d’alignement du 20 germinal, an XIII.

Il faudra trouver l’explication de ce nom. Nos gloires bretonnes sont rappelées par les noms de plusieurs rues, ne serait-on pas autorisé à penser que celui-ci fût également destiné à conserver le souvenir de la famille de Blois ?




Rue du Boccage
Cinquième et sixième arrondissements. Paroisse de Saint-Nicolas jusqu’aux rues Mondésir et Sévigné. Paroisse de Notre-Dame à partir du boulevard Delorme, côté gauche, et les deux côtés à partir de la rue Mondésir.
Du boulevard Delorme à la rue Gigant.

De 1770 à 1781, plusieurs actes que nous avons rencontrés nous parlent d’une « tenue située au lieu et dans la franchise de la Bastille, nommée Pousse Pénil, qui aboutit à la place de la Barrière de Couëron où se tient le marché aux cochons ; ce sont les dames Prieure, Relligieuses et Communauté des Carmélites de Nantes, Propriétaires de moullins, borderies, prés, terres et tenues, demandant à clore leur terrain qui conduit de la place de la Barrière de Couëron au Pon de Gigan ; ce sont ensuite des procès-verbaux pour des terrains situés entre la Bastille et la rue des Moulins, dite des Carmélites, conduisant à Gigan, ou du chemin de Gigan qui conduit aux Moulins ».

La rue porta donc différents noms, auxquels s’adjoignit à la Révolution celui de Montaigne, puis enfin celui qu’elle a conservé. Pour expliquer ce dernier, nous avons entendu parler d’une demoiselle Le Page, dame du Boccage, femme poëte, née à Rouen en 1710 et morte à Paris en 1802.

La chapelle de Saint-François de Sales (Etablissement des Enfants Nantais) fut construite de 1824 à 1826.