Page:Notices sur les rues de Nantes 1906.djvu/241

Cette page a été validée par deux contributeurs.
− 224 −
Place du Bon-Pasteur
Troisième et cinquième arrondissements. Paroisse de Saint-Nicolas.
De la rue Contrescarpe à la rue Guépin.

Comme nous l’avons dit à la rue Paré, cette place a été partiellement conquise sur le terrain aliéné en 1790 ; tout le plan de ce quartier a été proposé et adopté en 1787 ; en 1807 on s’occupe de l’escalier destiné à relier la place avec les rues en contrebas, on avait d’abord pensé à une rue charretière et écarté l’escalier à cause des dimensions exagérées données aux marches, mais il fallut y revenir.

Le nom vient d’une maison de refuge, fondée en 1793 par Mlle  Gandin, lingère, et le diacre Barbot de la Perinière, pour les malheureuses qui avaient été détournées de leur devoir, maison identique à celle que nous avons à signaler rue du Refuge.




Rue et ruelle du Pavillon
Sixième arrondissement. Paroisse de Sainte-Anne.

Citons pour mémoire ces deux voies ; la rue n’existe plus, elle allait (voir le plan de 1849) aboutir à l’avenue de Lusançay et a dû disparaître au moment de l’établissement de la voie du chemin de fer de Nantes à Saint-Nazaire. De la seconde, la ruelle, il reste un écriteau à l’entrée d’une cour fermée, no 2 de la rue de Lusançay, et c’est tout. Il y avait, près les fossés Mercœur, une tenue du même nom, qui fut détruite en 1750 pour percement des rues.

Ne peut-on voir, dans cette dénomination, un souvenir de Louis Mesnard, écuyer, seigneur du Pavillon, capitaine en chef d’une des compagnies de Nantes, juge des Marchands et 65e maire de notre ville, en 1682 ?