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privée de toute surveillance, « les patrouilles n’osent s’y aventurer. » Requête du 23 novembre 1789 pour obtenir le pavage « de la rue large nommée la rue des Olivettes, qui commence au bout oriental du quays de la Maison Rouge à l’endroit de l’abreuvoir, et se rend en droite ligne vers midy jusqu’à la grande rivière, après avoir passé devant le bout oriental de la rue du Marin et le bout occidental, de celle de la Vierge. »

Voilà deux noms inconnus, en cet endroit du moins.

En 1820, elle est encore garnie de deux rangs de poteaux, à hauteur d’appui, en forme d’olivettes, et disposés de manière à ne laisser passer que des piétons. En 1834, une douve existait à l’entrée et on réclame le remblayage. L’extrémité, du côté du quai Magellan, ne fut annexée à la rue que vers 1846.




Place de l’Oratoire
Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Clément.
Placée à l’extrémité de la rue du Lycée.

L’ancienne Église de l’Oratoire, qui servit un instant de caserne de gendarmerie (jusqu’en 1845 ou 1846), qui avait abrité pendant près d’un demi-siècle les richesses du Musée départemental, qui aujourd’hui est devenue une annexe des Archives du Département, dépendait du Collège du même nom, lequel avait succédé en 1617 à celui de Saint-Clément. Commencée en 1651, l’église fut terminée en 1678 ; des Oratoriens continuèrent d’y enseigner jusqu’en 1793.




Boulevard Eugène-Orieux
Premier arrondissement. Paroisse de Saint-Félix.
Du boulevard Saint-Félix au pont de la Tortière.

Le nom fut appliqué en 1901 à une partie du boulevard de Ceinture, pour honorer la mémoire de Eugène-Honoré Orieux, né le 23 janvier 1823 à la Haute-Île, en Rezé, devenu, le 1er janvier 1869, agent voyer en chef du Département. Par un travail consciencieux, par l’aménité de son caractère, par la diver-