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de la petite rue des Carmes, « et qui était ci-devant la petite salle de spectacle, dite des variétés ». C’est l’immeuble qui, en 1826, était un magasin d’épicerie et où se trouvait le chevet de l’ancienne église des Carmes.

La confiserie Auvigne s’est installée sur une maison à pilastres, avec baie cintrée, que l’on voit sur un dessin de M. Petit, et au fond se trouvait « l’Hôtel de la Fleuriaye », qui a conservé une porte du XVe siècle, un escalier de pierre à pas de vis, et des cheminées assez belles. M. Auvigne a recueilli d’assez curieux plombs provenant de cet hôtel.




Rue de la Moutonnerie
Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Donatien.
De la rue de Coulmiers aux terrains bordant le ruisseau du Gué Robert.

Il y avait à côté le Pré aux Chèvres, dont on parle également dans des actes déjà anciens. En 1850, on délibère pour savoir si on raccordera à cette voie le boulevard latéral de la gare. En 1833, les propriétaires proposent de la céder à la Ville si elle veut la rendre viable, mais comme elle n’avait pas la largeur voulue, elle est restée privée.




Rue de Mulhouse
Quatrième arrondissement. Paroisse de Sainte-Croix.
De l’avenue Carnot au quai Ferdinand-Favre.

Ce nom, destiné à rappeler celui des villes qui nous ont été arrachées par le malheureux traité de 1871, fut appliqué en 1901 à cette voie, encore impasse.




Ruelle des Petits-Murs
Troisième arrondissement. Paroisse de Saint-Pierre.
Du quai Penthièvre à la rue d’Erdre.

C’est en 1863 que l’on appela ainsi cette petite rue, pour