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Prairie de Mauves
Deuxième arrondissement.
Limite de Nantes et Doulon.

On l’appelait anciennement prairie de la Hanne ou de la Henne, et elle appartenait aux Templiers. Elle est séparée de la Prairie de la Madeleine par un canal, ouvert en 565 par l’Évéque saint Félix, dont il porte le nom. C’est dans cette prairie que, jusqu’en 1875, ont eu lieu les courses de chevaux que l’on avait essayé de transporter dans la lande de la Plée (1835), dans la vallée de Chantenay (de 1836 à 1838), sur la prairie de Mauves (de 1839 à 1867), en 1868, sur la lande de la Plée, sur la prairie au Duc (de 1872 à 1874), en 1875, de nouveau sur la prairie de Mauves, et enfin au Petit-Port. Les travaux, occasionnés par le chemin de fer pour arriver à la nouvelle gare de l’État, ont transformé complètement la prairie, qui avait déjà subi un premier assaut lors de la construction de la ligne de Vendée. Il nous semble avoir lu que l’on disait antérieurement : Prairie des Fontaines.

Dans cette prairie, un peu au-dessus du Pont du Gué aux Chèvres, construit en 1571 par la ville pour 2.900 livres, venait se jeter dans le Seil le petit ruisseau, dénommé le Gué-Robert, qui aujourd’hui le rejoint par un canal souterrain.

Une petite rue disparue, qu’on appelait rue de l’Etier-de-Mauves, avait aussi porté le nom de rue de la Hanne ou rue des Hannes (voir rue Montcalm).




Rue de Mayence
Quatrième arrondissement. Paroisse de Sainte-Croix.
De la rue Fouré à la rue de Rieux.

Ouverte en 1900, la rue reçut, en 1901, le nom de la ville de la Hesse-Darmstadt, qui fut le théâtre de plusieurs sièges, et en particulier pour rappeler le haut fait d’armes de 1793.