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Echevin et Directeur de l’hôpital général, qui, en 1686, fut délégué par la ville de Nantes pour assister à une Assemblée de marchands à Orléans, et qui, la même année, fut envoyé au-devant des ambassadeurs de Siam, qu’on logea à l’hôtellerie le Bon-Conseil.

Nous voyons là ce que nous avons déjà eu l’occasion de relever, c’est la prétention des propriétaires riverains de vouloir étendre leur propriété jusqu’à la rivière et de considérer comme sol privé la pente sablonneuse qui s’était formée entre le quai et le fleuve.




Quai Malakoff
Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Clément.
Du pont de Traktir au pont du Chemin de fer (Doulon).

Le quai, reçut son nom, le 31 décembre 1856 pour honorer le combat qui précéda en 1855 la prise de Sébastopol ; auparavant on l’appelait quai devant la Gare.




Rue Malherbe
Mêmes arrondissement et paroisse.
De la rue Henri-IV à la rue Rabelais.

On a présenté plusieurs attributions de ce nom, que les uns appliquent au poète, né à Caen en 1655 et mort en 1628. que d’autres réservent à l’Architecte de la Ville. Auparavant la rue s’appelait rue des Minimes, de la chapelle de Saint-Antoine-de-Padoue, devenue l’église des Minimes, construite en 1468 par le Duc François II, dans « les jardins de la conciergerie, près le château Gaillard», pour l’ordre des Minimes, vulgairement appelés Bons Hommes. Les Minimes vinrent à Nantes en 1589 et habitèrent quelques mois l’hermitage de la Fosse. Ils furent mis en possession de la chapelle, dédiée à Saint-Antoine-de-Padoue, et en 1593 le Duc de Mercœur fit construire leur couvent. La Ville vint en aide aux Religieux en 1601 et en 1606, et ils purent agrandir leur chapelle en 1635. Vers 1728, ils eurent quelques difficultés avec la Ville, au