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bois, dont la possession était revendiquée par un Juge-Garde de la Monnaie, il est dit que l’objet de la contestation est sis « près de la Petite Ecurie ». C’était la maison des Palefroix, où étaient les petites écuries du Duc, qui devint au XVIIIe siècle, l’Hôtel de la Petite Ecurie, dont l’enseigne fut continuée jusqu’en 1820.

A l’angle de cette rue se trouvait un cul-de-sac, qui porta le même nom ; dans des procès-verbaux du commencement du siècle dernier, on continue à rencontrer la distinction entre les deux termes, rue Haute du Port-Maillard, et rue Basse du Port-Maillard. Au no 22, on voit encore, mais pour peu de temps, la voie dénommée Haute-Impasse-Maillard (celle dite Basse-Impasse-Maillard a disparu au siècle dernier).

Nous signalons aux nos 1 et 19, deux cours, qui toutes deux portent le nom de leurs Propriétaires.




Rue du Maine
Premier arrondissement. Paroisse de Saint-Similien.
De la rue Villebois-Mareuil à la rue des Hauts-Pavés.

On maintint officiellement, en 1903, ce nom qui avait été donné par les premiers habitants de la rue.

En 1905, on comprit sous la même dénomination l’avenue de Bernon, classée aussi tout nouvellement, et qui en est le prolongement.




Quai de la Maison-Rouge
Quatrième arrondissement. Paroisse de Sainte-Croix.
Du pont de la Belle-Croix à la rue des Olivettes.

Ce quai, qu’on dénomma aussi quai Montcalm, fut achevé en 1636, d’après Guépin. Il y avait une hôtellerie que nous trouvons citée dans un partage du 11 juin 1701 ; que nous retrouvons bien après, dans un acte de 1820, et qui était importante ; plusieurs personnages de marque y descendirent, entre autres, en 1745, le Prince Charles-Edouard, fils du Prétendant au Trône d’Angleterre. Plusieurs familles ont porté ce nom, citons entre autres le sieur Perrault de la Maison-Rouge,