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fois rappelé à la Mairie, magistrat sans reproche, ayant su conserver l’indépendance de sa modération au milieu des passions adverses qui le menaçaient et le provoquaient, son nom reparait à maintes reprises dans nos Annales, il mourut le 2 octobre 1817. La Ville en deuil conduisit au champ du repos celui qui lui avait consacré toute sa vie.




Rue Kléber
Sixième arrondissement. Paroisse de Notre-Dame.
De la place de la Monnaie à la rue Copernic.

L’ouverture de la rue, à travers les terrains de la corderie Brée et le bois de la Touche, fut décidée en 1827, et ne fut exécutée que dix ans après.

On lui donna, le 27 octobre 1837, le nom du général J.-B. Kléber, né à Strasbourg en 1753, qui s’engagea d’abord au service de l’Autriche, puis, revenu en France vers 1792, se fit soldat et s’éleva rapidement aux premiers grades. On le rencontre sur les principaux, champs de bataille, dans l’est, dans l’ouest, pour finir, le 14 juin 1800, assassiné au Caire par un Turc fanatique, au moment où il allait consolider la conquête de l’Egypte.




Rue Labouchère
Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Clément.
De la rue Saint-Clément à la rue Gambetta.

C’est l’ancienne rue Traversière, qui avait elle-même porté les noms de rue de la Visitation et de rue Rollin. Son dernier nom lui fut attribué en 1899, pour rappeler la mémoire de la Bouchère Pierre-Antoine, peintre, né à Nantes le 26 novembre 1807, mort à Paris le 28 mars 1873, donateur d’une belle collection de monnaies en faveur de la Bibliothèque de sa ville natale.

Nous ne pouvons donner une explication du premier nom qu’elle a porté.