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On le désigne parfois sous le titre de quai de l’Hôtel-Dieu, il fut aussi dénommé un instant quai de la Barbinais.

Le quai était en bien mauvais état à la fin du XVIIIe siècle, les pourparlers durèrent longtemps, enfin, en 1835, il fut décidé que la Ville prendrait à sa charge le tiers de la dépense, quelqu’en fut le chiffre.




Rue du Vieil-Hôpital
Troisième arrondissement. Paroisse de Sainte-Croix.
De la rue de la Poissonnerie au quai Jean-Bart.

Le nom de cette rue lui vient de l’Hôpital de la Ville, dit Notre-Dame-de-Pitié, dont nous avons déjà parlé. Placé d’abord rue des Jacobins, puis, en 1499, transféré dans la rue d’Erdre près de l’embouchure de cette rivière, d’où il prit le nom d’Hôpital d’Erdre, construit de 1503 à 1508 sous la direction de Guillaume Pâtissier, il devint, en 1569, l’Hôtel-Dieu. Il fut vendu, en 1655, par la Ville et transféré dans la prairie de Gloriette.

Il y avait dans cette rue l’auberge du Griffon, que nous avons eu l’occasion de noter ailleurs, comme étant le lieu préféré de rendez-vous par les marchands de toiles.

Dans une pièce de l’an VII, nous trouvons un autre détail que nous signalons, c’est que c’est principalement sur le quai Jean-Bart, voisin de notre rue, que les vanniers exposaient journellement leur osier et les marchandises fabriquées par eux.




Place et Square de l’Hôtel-Dieu
Quatrième arrondissement. Paroisse de Sainte-Croix.
Du pont de la Belle-Croix au quai de l’Hôpital.

On peut dire squares au lieu de jardin, puisque celui-ci, si bien tracé, en 1868, pour égayer la façade du monument, se divise en deux parties qui prirent, en 1900 (décision municipale du 13 juin, suivie d’un décret présidentiel du 24 juillet), les noms de Chassaignac et de Maisonneuve.

Le 26 septembre 1901, on inaugura leurs bustes dus à une