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Rue de l’Héronnière
Cinquième arrondissement. Paroisse de Saint- Nicolas.
De la rue des Cadeniers à la rue de la Chalotais.

Dans un procès-verbal de 1730, il est constaté qu’une descente aura lieu au couvent des Capucins pour prendre connaissance de leurs titres de propriété sur les terrains qu’ils occupaient (ils avaient placé des portes au bout des deux chemins voisins de leur maison) : Leurs titres furent reconnus et on les obligea seulement à tenir ces portes ouvertes pour l’utilité publique. On y parle de « la tenue Bouvet, du chemin qui conduit de cette tenue à la Gagaie, de la grande et de la petite Ouche, du Jardin de l’Héronnière ». Mellinet dit qu’il y avait une maison de la petite Fléronnière voisine « du Jeu de Paume de l’Héronnière ». La tenue de l’Héronnière, qu’on appelait aussi la Colline, contenait un journal et demi de terre environ, et faisait partie des terrains des Capucins.

La Héronnière appartint en 1700 au sieur Rousseau de Saint-Aignan, Président de la Chambre des Comptes et Général des Finances. On ne cessa, de la fin du XVIIIe siècle à 1680 environ, de s’occuper de l’élargissement et de l’alignement de cette rue « d’autant plus nécessaire, dit une pièce de 1820, qu’on y a établi le logement de l’État-Major général de la Division, dans la maison Cossin, affermée par le Gouvernement ».

Aujourd’hui on peut encore dire de cette voie : Adlxuc sub judice lis est.




Rue des Herses
Cinquième arrondissement. Paroisse de Saint-Similien.
De la rue de la Bastille à la rue de Carcouet.

On disait auparavant chemin, et ce n’est qu’en 1903 qu’il prend le nom de rue.




Cour des Hervés
Sixième arrondissement. Paroisse de Saint-Anne.

Encore un coin qui deviendra bientôt un mythe, et bien