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Rue de l’Hermitage


Sixième arrondissement. Paroisse de Sainte-Anne.
Du quai d’Aiguillon à l’avenue Sainte-Anne.

Ainsi nommée de l’établissement créé en 1629 par un hermite franciscain dans un terrain appartenant à la Seigneurie de la Hautière, qui le concéda aux religieux, maintenus en ce lieu par lettres patentes de Louis XIV ; un hospice s’y bâtit vers 1630. Le monastère fut évacué en 1791, vendu deux ans après. Une partie des roches sur lesquelles il s’élevait était dite Pierre Nantaise, et c’est sur cet emplacement qu’a pris naissance la carrière de Miséry, dont l’origine remonterait à 1718, date à laquelle a été passé un traité entre la Ville et la famille seigneuriale, pour l’extraction des pavés.

Le chemin, car à ce moment on ne pouvait lui donner le nom de rue, est l’objet de réclamations des habitants qui, au moment des pluies surtout ne savaient comment accéder à la Fosse ; il en est une, de 1787 où le pétitionnaire se désigne « comme habitant au haut de l’Hermitape, vis-à-vis la Croix des capucins, près la Bouteille couronnée ». Guépin nous en précise la topographie en disant « qu’on n’y accédait qu’en faisant de longs détours, à travers un terrain marécageux ». Aussi les pièces de voirie sont continues jusqu’à nos jours.

La place des Petits-Capucins se trouvait entre cette rue et l’avenue Sainte-Anne.




Rue du Petit-Hermitage
Premier arrondissement. Paroisse de Saint-Félix.
De la rue de Rennes au boulevard Gabriel-Lauriol.

Près la route de Rennes existe un ancien chemin, qui a pris son nom d’un couvent construit dans ces parages, vers 1645 (Arch. dép. G. 116). — Voir également Pont-du-Cens.