Page:Notices sur les rues de Nantes 1906.djvu/153

Cette page a été validée par deux contributeurs.

de ces vieilles maisons s’abat et entraine dans sa chute deux maisons neuves que l’on venait de construire.

La partie extrême de cette rue, allant du carrefour de la rue Saint-Denis à la place Saint-Pierre, abandonna, en 1903, son nom à la petite rue voisine qui aboutit vis-à-vis l’impasse Saint-Laurent, laquelle s’appelait rue Saint-Pierre, et le nom fut reporté à la première de ces voies. Aux numéros 20 et 22 existent deux cours qui établissent une communication avec la rue de Briord.




Place Graslin
Cinquième arrondissement. Paroisse de Saint-Nicolas.
Débornée par les rues Crébillon, J.-J.-Rousseau, Piron, Voltaire, Racine, Corneille et Molière.

Cette place est le point central du quartier, autrefois coteau abrupte et peu habité, créé par Jean-Joseph-Louis Graslin, écuyer, avocat au Parlement de Paris, Receveur-Général des fermes du Roi à Nantes, né à Tours le 13 décembre 1728, mort à Nantes le 11 mars 1790.

Il fut le créateur de toutes les voies comprises entre les abords de la Fosse et la place Royale ; on lui doit la construction de la salle de spectacle (1787), qui porte son nom, et l’exécution d’une quantité d’autres projets, pour lesquels il dut compromettre son repos et engager même sa fortune.

Les délibérations qui ordonnèrent les travaux sont du 13 novembre 1779 et du 26 février 1780 ; à Mathurin Crucy revient l’honneur du plan des bâtiments.

Cette place fut appelée place de la Comédie, place Impériale.




Chemin des Grenouilles
Premier arrondissement. Paroisse de Saint-Similien.
De la route de Vannes au boulevard Lelasseur et à la rue de Rennes.

Ainsi nommé d’un pâté de maisons qui a porté cette désignation, et bordé par le ruisseau du Gué-Moreau qui se jette dans l’Erdre, un peu en amont de la rue de Bouille ;