les numéros 28 et 30 de cette rue. Nous parlerons encore d’une rue dite Geslin, et aussi Vannières, supprimée par le décret du 19 mars 1844, qui contournait la maison faisant l’angle des rues J.-J. Rousseau et de la Fosse, fermée à ses deux extrémités.
La rue de la Fosse s’est appelée autrefois rue Thurot.
- Cinquième et sixième arrondissements. Paroisse de Saint-Nicolas de 1 à 52, et de Notre-Dame à partir de 53.
- De l’extrémité de la promenade de la Bourse au quai Ernest-Renaud.
Le quai qui, d’après des actes d’alignement du XVIIIe siècle, commençait à la suite du Port-au-Vin, aujourd’hui place du Commerce, portait plusieurs noms, quai d’Ansain, quai du Sanitat, quai de la Chézine, quai d’Estrées, quai Chourand, suivant son emplacement ; nous y relevons également plusieurs dénominations intéressantes à recueillir. C’est par exemple le pré Barbot, la cour Mondar, la tenue Mabit, citées dans des actes pour des terrains limitrophes aux rues qui viennent aboutir sur ce quai. « La Machine » était en face de la rue des Trois-Matelots. Le nom du quai lui vient du fief appartenant à l’Évêque de Nantes au XIIIe siècle. On y remarque la maison dite des Tourelles, construite par André de Rhuys de Embito, riche négociant d’origine espagnole, qui, en 1565 y reçut le roi Charles IX à son passage, et plus tard Henri IV. l’hôtel construit pour la Compagnie des Indes, l’Hôtel des Douanes, la façade de l’ancien portail de l’Hospice du Sanitat, le bâtiment des Salorges, construit tout en granit en 1778 pour servir de magasin aux sels de la Gabelle.
Le quai fut commencé en 1516. continué en 1622, 1624 et 1755, reconstruit en 1838 et en 1874. Ses chantiers de construction furent transportés en 1738 au quai de la Chézine. les maisons, dont plusieurs nous présentent des traces d’architecture assez remarquables, furent alignées vers 1724. Le quai de la Chézine, continuant celui de la Fosse jusqu’au pied de l’Hermitage fut construit en 1726, la première pierre fut posée