Page:Notices sur les rues de Nantes 1906.djvu/136

Cette page a été validée par deux contributeurs.
− 119 −

mèrent ce quartier ; en 1820, plans et devis de la Halle aux toiles qui fut commencée le 7 octobre 1823, et le 31 décembre on adjugea les travaux du marché couvert, dont les affreux vestiges ne disparurent qu’en 1903 ; en 1827, on poursuit l’achat des maisons pour remplacement de la nouvelle Église, ceux-là durèrent jusqu’en 1844. La rue en somme ne fut livrée qu’en 1835, après la pose du pont de fer.

En 1824, on descendait encore de la place du Bon-Pasteur à la rue de l’Arche-Sèche par un escalier ouvert dans l’ancien mur de la rue Contrescarpe, escalier dont les marches étaient en pierre d’ardoise, et très mal entretenu. Ce petit bout de rue a porté le nom de rue Régulus, puis celui de la Glacière.

Notre rue, du reste, a porté également plusieurs appellations : rue Régulus, rue Charlier, rue de la Glacière ; celle d’aujourd’hui rappelle la mémoire de Edgard Clarke, duc de Feltre, né à Neuviller, près Saverne, le 21 novembre 1799, mort à Paris, le 29 mars 1852. Il était le fils du maréchal de ce nom, grand amateur de peinture. Sa collection devint à sa mort la propriété du Musée des Tableaux de la Ville.




Pont de Feltre
Mêmes arrondissement et Paroisse.
Rue de Feltre, au-dessus de l’Arche-Sèche.

Autrefois pont de l’Erail.




Rue Fénelon
Troisième arrondissement. Paroisse de Saint-Pierre.
De la rue Saint-Vincent à la rue de la Commune.

On disait autrefois rue des Saintes-Claires, en souvenir de la maison des Clarisses, de la réforme de Sainte-Colette, établies à Nantes, en 1456, par Françoise d’Amboise dans l’hôtel de Rochefort. En 1792, on les dispersa et l’année suivante leur couvent devenait une prison fermée ; puis l’enclos fut morcelé et les derniers restes disparurent en 1798.

Plusieurs maisons y sont remarquées. Au no 1 celle occupée