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acte de l’État-Civil), M. l’abbé Durville nous dit qu’on peut y parvenir par la rue Falconnet, désignée au XVIIIe siècle par ces mots : « Venelle qui conduit à la cour des Richards ». C’était un ténement, dit un document du 18 mars 1700, qui la fait voisine du Jardin du Gast Denier, au Nord et au Nord-Est de la cour. Il y avait le Grand et le Petit Gast Denier, limités à l’orient par la venelle du même nom, conduisant de la Fosse au Bois de la Touche, et l’immeuble dont il est question devait être le Grand Gast Denier. Tout ce coteau de la Loire était couvert de vignes (on trouve un peu plus loin la rue des Vignes) et la venelle des Gast Denier serait devenue la rue des Cadeniers. En 1850, deux propriétaires de cette rue demandent à clore à leurs frais les deux extrémités de cette petite ruelle « déserte et abandonnée ».

Le statuaire Falconnet Étienne-Maurice, né à Paris en 1716, mort en 1791 a donné son nom à la rue ; pour qui l’honneur ? Ce nom a remplacé celui de Montaudouin.




Rue Félix-Faure
Premier arrondissement. Paroisse de Saint-Similien.
De l’ancien Poste de Vannes au boulevard Lelasseur.

C’est l’ancien petit boulevard Lelasseur, ouvert par le propriétaire du château de la Sauzinière, et à qui on donna dernièrement le nom de Félix-Faure, né à Paris, le 30 janvier 1841, élu Président de la République le 17 janvier 1895 et mort soudainement dans la soirée du 16 février 1899.




Quai Ferdinand-Favre
Quatrième arrondissement. Paroisse de Sainte-Croix.
Du pont de la Rotonde au quai Magellan.

Dénommé le 18 août 1874, en mémoire de Ferdinand-Abraham Favre, négociant manufacturier, né à Couvet, canton de Neufchâtel le 22 février 1779, nommé Maire de Nantes le 9 février 1832 ; cinq autres fois il fut appelé à cette charge, quand arriva la Révolution de 1848. Révoqué, il fut de nou-