Page:Notices sur les rues de Nantes 1906.djvu/120

Cette page a été validée par deux contributeurs.
− 103 −

une lettre de 1823, on se plaint que deux charrettes ne peuvent s’y rencontrer sans endommager les murs des maisons et les habitants demandent l’autorisation d’y placer des bornes.

A l’angle de cette rue et de celle des Pénitentes, il y avait une maison ancienne qui fut vendue en 1873, et qui était autrefois connue sous le nom d’Hôtel du Bon Tuteur.




Rue Duvoisin
Troisième arrondissement. Paroisse de Saint-Nicolas.
De la rue de Feltre à la place Saint-Nicolas.

Ce serait plutôt un passage, mais, tel quel, on le décore du nom de rue, et, en 1856, il reçut le nom de Jean-Baptiste Duvoisin, Evéque de Nantes, qui sut attirer sur lui l’attention de Napoléon en 1801. Le prélat était né à Langres le 19 octobre 1741 et mourut en notre Ville le 8 juillet 1813. On lui doit plusieurs ouvrages qui avaient surtout pour but de défendre la Religion contre les philosophes du temps.

Comme beaucoup de voies du quartier, la rue a aussi porté le nom d’Echelle-Saint-Nicolas.




Rue des Ecachoirs
Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Donatien.
De la rue du Coudray à la rue Carnot.

Très peu de renseignements sur cette voie établie sur des tenues ou des jardins. Le nom pourrait provenir du genre d’industrie pratiqué en cet endroit. Or on dit communément écacher le raisin au lieu d’écraser, et comme tout le quartier se composait de vignes, il y aurait quelque raison d’en faire provenir le nom.

Nous y relevons les actes, en 1879, de l’élargissement de la rue pour le passage des troupes allant de la Mitrie au champ de manœuvres, en 1881 des travaux pour la construction de la caserne.

Le chemin des Ecachoirs allait de la rivière à la rue de ce