Le corps était porté à une température élevée, tout en étant placé entre les branches de l’électro-aimant. Il était pour cela soutenu par la tige de la balance de torsion au milieu d’un four électrique en porcelaine dure qui était chauffé par un courant électrique circulant dans un fil de platine (fig. 5). On peut, par ce procédé de chauffage dû à M. Ledebœr, obtenir des températures élevées et les maintenir rigoureusement constantes. Le four était seulement ouvert à la partie inférieure pour éviter les courants d’air. Les expériences ont été faites, pour certains corps, depuis la température ambiante jusqu’à 1400°, et j’ai pu dans une enceinte, à cette température élevée, mesurer des forces de l’ordre de grandeur de 1100 de milligramme.
Fig. 5.Le coefficient d’aimantation des corps diamagnétiques est remarquablement constant ; en général, il ne varie pas avec la température d’une façon notable et n’éprouve que des variations peu sensibles lorsqu’il se produit un changement d’état physique, Le bismuth fait exception ; le coefficient d’aimantation du bismuth solide diminue linéairement en valeur