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VII.

La sangsuë au loup se ioindra,
Lorsqu’en mer le bled defaudra,
Mais le grand Prince sans enuie,
Par ambassade luy donra
De son bled pour luy donner vie,
Pour vn besoin s’en pouruoira.

VIII.

Vn peu deuant l’ouuert commerce,
Ambassadeur viendra de Perse,
Nouuelle au franc pays porter :
Mais non receu, vaine esperance,
A son grand Dieu sera l’offance,
Feignant de le vouloir quitter.

IX.

Deux estendars du costé de l’Auuergne,
Senestre pris, pour un temps prison regne,
Et vne Dame enfans voudra mener,
Au Censuart mais descouuert l’affaire,
Danger de mort murmure sur la terre,
Germain, Bastille frere & sœur prisonnier.

X.

Ambassadeur pour vne Dame,
A son vaisseau mettra la rame,
Pour prier le grand medecin :
Que de l’oster de telle peine,
Mais en ce s’opposera Royne,
Grand peine auant qu’en veoir la fin.

XI.

Durant le siecle on verra deux ruisseaux,
Tout vn terroir inonder de leurs eaux,
Et submerger par ruisseaux & fontaines :
Coups & Monfrin Beccoyran, & ales[1],

  1. Corps, Monflanquin, Beaucaire, Alais.