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cognoissance premier que nul autre, m’acquittant par ce moyen de mon devoir comme l’un de vos tres-obeyssant & fidele subject, qu’il vous plaira aggréer, Sire, consideré que ce m’estoit le plus grand bien qui me sçauroit jamais arriver, esperant avec l’ayde du tout Puissant me ressentir de vostre debonnaire clemence, comme vostre bonté a accoustumé faire, obligeant par tel moyen, non le corps d’un vostre fidele subject jà destiné à vostre service, Sire, mais bien l’âme qui continuera de prier pour la santé & prosperité de vostre digne Majesté, & des dependans d’icelle, comme celuy qui vous est & sera à jamais,

Sire,

Vostre tres-humble, tres-obeyssant & fidele serviteur & subject, De vostre ville de Beaucaire en Languedoc.


Seve.