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souterraine, l’attention publique fut ramenée vers les antiques cimetières chrétiens : la curiosité, la piété, la science ne cessèrent plus de s’y intéresser. Des savants tels que Fabretti, Boldetti, Marangoni, par de nobles efforts, surent entretenir la flamme et transmettre jusqu’à nous l’amour saint de ces lieux vénérables, et le désir ardent d’y faire des découvertes nouvelles. Alors, par le P. Marchi, Conservateur des cimetières sacrés, par M. de Rossi, son élève, furent remis en un jour éclatant les merveilles de nos vieilles nécropoles.

Pourtant, le siècle achevait déjà la moitié de son cours, et le cimetière le plus important par son origine, par ses tombes glorieuses, par ses richesses archéologiques et historiques, restait encore à retrouver. Bosio ne l’avait pas reconnu, le P. Marchi ne croyait pas la découverte possible, seul M. de Rossi s’était formé scientifiquement une conviction invincible. Il indiquait la position du célèbre cimetière avec précision ; il affirmait que les fouilles produiraient d’étonnantes conquêtes ; il sollicitait vivement l’acquisition du terrain.