Page:Normand - Soleils d’Hiver, 1897.djvu/33

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


EMBARQUEMENT D’AMIS

Quai de la Joliette.



Ding ! ding ! ding ! La cloche sonne…

C’est midi !

L’air est pur, le flot rayonne

Attiédi.

À quai, le vapeur demeure

Sans bouger,

Prêt à partir tout à l’heure

Pour Alger.


Ding ! ding ! ding ! La cloche sonne…

Prestement

Qu’on descende !… Plus personne !…

Autrement

Tu peux, ô retardataire,

T’infliger

Un départ involontaire

Pour Alger !