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RETOUR
euf heures du matin… Paris ! On entre en gare,
Les yeux gros de sommeil.
Fini, le rêve d’or ! Éteint, le brillant phare
Qu’allumait le soleil !
Adieu, la côte douce où les brises câlines
Allaient, rasant le sol !
Adieu, la mer ! Adieu, panache des collines,
Le grand pin parasol !
Les cochers, dans la cour, attendent en silence ;
Le ciel se fond en eau.
Sec depuis trop longtemps… Dieu me voit, et me lance
Tout un fond de tonneau !
Dans le fourmillement de la ville enfiévrée,
Dans l’éternel remous
De ce torrent humain, molécule ignorée,
Vite, replongeons-nous !