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Quelle sérénité au déclin de la vie, si la mémoire séparant, comme un crible, le bon grain de l’ivraie, ne retenait que les souvenirs heureux !

On n’a pas toujours la mort que l’on mérite ; mais tout s’arrange après.

Il y a toujours quelque chose de respectable et de touchant à entendre un homme âgé parler de sa mère disparue.

Aux yeux des pessimistes, — qui n’ont d’ailleurs peut-être pas tort en cela — la nais-