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souvent c’est la signature seule qui fait la différence. Collaboration touchante, d’ailleurs, et qui prouve entre le beau-père et le gendre un accord dont la rareté augmente encore le prix.

Mais la joie de Sarcey, sa grande joie, le dernier et éclatant rayon de sa vieillesse, ce sont les Annales, les chères Annales, aujourd’hui en plein triomphe. Si sa fille et son gendre en sont les grands prophètes, il en est, lui, le Jupiter olympien.

En ce temple de la rue Saint-Georges, asile des saines traditions françaises, Sarcey trône comme un dieu paternel et bienveillant. Littérateur dans l’âme, il respire délicieusement cette atmosphère littéraire ; appréciateur des grâces féminines, il goûte un plaisir journalier à être entouré de ce peuple de jeunes « cousines » pimpantes, gaies, vives, et dont l’intelligence s’éveille si gentiment à toutes les sensations d’art…

Oui, Sarcey a une belle fin de vie. Il ne regrette pas les années passées, les années où, dans son petit hôtel de la rue de Douai,