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petites feuilles vertes. De temps à autre, une plainte s’échappe de ses lèvres :

— « Allah ! Allah !… Sois maudit !… Personne n’est aussi malheureux que moi sur la terre ! »

Voici que, par hasard, il se retourne et aperçoit derrière lui, à quelques pas, un autre vieil homme — plus vieux, plus pauvre et plus déguenillé encore — qui ramasse les feuilles jetées et les mange avec avidité.

Et aussitôt la plainte du malheureux se change en remerciement. Il tombe à genoux, et les bras au ciel :

« Allah ! Allah !… Sois béni !… Il y a plus malheureux que moi sur la terre ! »

Je viens de chez les « Untel » qui passent, à juste titre, pour très médisants. Les enseignes des anciennes auberges portaient ces mots : « Ici on loge à pied et à cheval. » Sur la porte