Page:Normand - Pensées de toutes les couleurs, Calmann-Lévy.djvu/187

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et tragiques qui ont toujours l’air d’être prêts à encadrer quelque drame. Tels les précipices des Alpes et certaines côtes bretonnes endeuillées par leurs rochers sombres et leurs barques aux voiles noires.

Comme tout le monde j’admire les châteaux de la Loire, mais d’une admiration raisonnée et sans chaleur. J’en crois deviner la raison. J’ai l’impression, en les voyant, de repasser mon histoire de France. Et j’ai honte de constater combien je l’ai oubliée…

Si le chien est l’ami de l’homme, l’homme n’est guère l’ami du chien. Pourquoi, en effet, se sert-il de son nom pour des comparaisons multiples et plutôt désobligeantes ? « Quel temps de chien ! Être avare comme un chien.