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D’un vilain nom : Rivalité !
Il est si juste qu’on aspire
Au premier rang dans cet empire
De la grâce et de la beauté !
Que souveraine on m’y proclame
Et les autres… viendront après !
Ah ! je le sens !… si j’étais femme,
Quelle coquette je ferais !

Enfin, j’en arrive à la chose
Qui dans cette métamorphose
Avant tout me rendrait heureux :
C’est, — vous me devinez sans peine, —
De pouvoir river à ma chaîne
Toute une troupe d’amoureux ;
De sentir leurs regards en flamme
Dévorer chacun de mes traits…
Ah ! je le sens !… si j’étais femme,
Quelle coquette je ferais !