Page:Normand - Paravents et Tréteaux, 1882.djvu/103

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Sur un tapis de mousse verte
C’est un semis de boutons d’or.
Dans sa superbe nonchalance
Le soleil, aux lointains rosés,
Se lève, et rougit de baisers

La bell’Valence !


Tel est le rêve que je fis
Bien souvent quand, sur les charrettes,
Étageant tes rondeurs proprettes,
Ô fruit d’Espagne, je te vis !
« Allons, messieurs !… que l’on s’élance !
Prenez celle-ci… celle-là !…
Regardez… choisissez… voilà

La bell’Valence ! »