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Vrais moutons de Panurge, avalons les fadeurs
Et les cascades
Du Café de l’Horloge et des Ambassadeurs…
Sans ambassades !
Voici, comme toujours, le théâtre en plein vent
Brillant de glaces,
Où huit dames, formant un éventail vivant,
Tiennent leurs places.
La bouche et les yeux peints, et les cheveux idem,
Ces vierges folles
Ont, sous les lambris d’or, un faux air de harem
Des Batignolles.
Sur les fauteuils de fer assis en rangs d’oignons,
Par ribambelles,
Voici nos bons gommeux qui lorgnent les chignons
Des demoiselles.